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  • : Ces P'tits Riens qui me tracassent
  • : On les connait tous, ces p'tits riens qui nous tracassent. Ces petites questions existencielles qui vous trainent dans la tête. Si anodines qu'on n'a jamais chercher la réponse. Ce blog tente de le faire pour vous !
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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 09:20

Merci à F.P pour son indispensable question.

En d'autres termes, quand je suis à vélo, dégoulinant de sueur dans l'ascension d'un col, à quelle vitesse dois-je me déplacer pour me débarrasser de ces satanés insectes ?

Avant toute chose, sachons qu'il y a « mouche » et « mouche ». On en recense plusieurs dizaines depuis la fameuse Scatophaga stercoraria (mouche à merde) jusqu'à la Musca domestica, la mouche domestique et ses yeux rouges, en passant par la non-moins célèbre Calliphora vomitoria (grosse mouche bleue) ou la Bactrocera oleae (mouche de l'olive).

A la base, même si le terme s'est ensuite généralisé à tout ce qui vole et que l'on chasse de la main, une mouche est un diptère autrement dit un insecte à deux ailes (di-ptère). Ce qui est relativement peu courant chez ces bestioles. La prochaine fois que vous les croisez, regardez de plus près la guêpe ou l'abeille, encore que ce soit moins risqué et tout aussi flagrant chez le papillon ou la libellule, tous ont bien 4 ailes, contrairement à l'idée que l'on s'en fait (tout comme la girafe à 4 cornes d'ailleurs mais c'est une autre histoire).

La mouche commune agite donc ses deux ailes membraneuses 200 à 300 fois par secondes (le moustique, lui, peut atteindre les 1000 battements/secondes) ce qui lui permet d'atteindre la vitesse astronomique de 8km/h, équivalent à un léger footing chez l'homme.

Il ne s'agit pourtant pas de se laisser décourager si les mouches arrivent malgré tout à vous suivre quand vous êtes à vélo. Elles disposent d'au moins deux artifices pour augmenter leur vitesse relative par rapport au sol. D'abord de micro-arrêts sur votre visage ruisselant de transpiration, qui leur permettent de prendre appui et d'augmenter leur vitesse. Ensuite, quand on parle d'une vitesse de 7 à 8km/h pour la mouche, il s'agit d'une vitesse par rapport à l'air dans lequel elle se déplace. Or, chaque cycliste qui avance déplace avec lui une certaine masse d'air, celle-là même qui permet à ses congénères de se placer « dans sa roue », et de profiter de l'aspiration. En ce déplaçant dans cette masse d'air en mouvement, la mouche augmente sa vitesse par rapport au sol, tout comme la mouche qui vole dans un train en circulation peut atteindre des vitesses prodigieuses.

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 11:01

Vous l'avez peut-être remarqué quand éclate un orage, les premières gouttes qui tombent sont souvent très grosses. A tel point que l'on se demande parfois si ce ne sont pas des grêlons. Pourquoi cette taille ?

Le dictionnaire est très clair. Orage : n.m. « perturbation atmosphérique violente... » Autrement dit, par définition, un orage c'est violent (oubliez dès lors l'expression systématique « violent orage » qui ne veut pas dire grand chose). Cela ne surprend donc plus personne de voir tomber, dans ces moments-là, d'énormes gouttes de pluie.

Cette particularité se comprend assez facilement, si l'on prend la peine d'observer deux phénomènes parallèles. D'abord qu'est ce que la pluie ? Ensuite, qu'est ce que l'orage ?

La pluie, c'est simple. Il y a toujours une certaine dose d'humidité dans l'air. En fonction du pourcentage d'humidité et de la température de l'air, cette humidité peut se condenser autour de microparticules de poussières pour former des gouttelettes (un peu comme sur la vitre de votre salle de bain). Si c'est gouttelettes sont trop légères, elle peuvent continuer à flotter dans l'air cela donne du brouillard. Si elles sont plus lourdes, elle tombent au sol, c'est de la pluie !

L'orage maintenant. On aura remarqué que cela se produit souvent en été, voici pourquoi : il fait soleil, ce soleil réchauffe le sol qui absorbe les rayons lumineux, le sol réchauffe l'air, et on se retrouve avec au sol, une masse d'air chaud. Si cette masse d'air chaud se retrouve en dessous d'une masse d'air beaucoup plus froid, l'air chaud ayant tendance à monter, il se produit alors de violent courants d'air vers le haut. Ces courant d'airs verticaux peuvent atteindre les 30m/s, ils entraînent avec eux toute l'humidité ambiante qui se condense à mesure que l'air se refroidit. Mais évidemment avec de tels mouvements d'ascension, les gouttes ne commencent réellement à tomber que lorsqu'elle ont atteint un poids suffisant... CQFD !



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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 19:16
C'est marrant parce que jusque ici, une bonne moitié des gens qui m'ont adressé des questions existentielles connaissait la réponse. Ce n'était donc pas à proprement parler LEUR question existentielle (mais peut-être celle d'autres personnes). J'aimerai bien recevoir plus souvent de vraies questions existentielles.
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 01:03

On a tous appris ça très tôt. Après l'éclair vient le tonnerre. C'est systématique, à tel point qu'on a presque oublié de se demander pourquoi les décharges électriques qui zèbrent les ciels d'orages déclenchent ces fantastiques grondements.

La première fois que je me suis posé cette question, on m'avait répondu que c'était parce que l'éclair se déplace à la vitesse de la lumière et qu'en passant le mur du son, il engendrait un bang un peu comme les avions supersoniques. Encore jeune, je m'étais à l'époque satisfait de cette réponse tout à fait farfelue. Mais la question m'a ensuite repris peu à peu. Il est bel est bien vrai que la foudre se déplace à une vitesse astronomique (40 000 km/s) mais l'on est loin de la vitesse de la lumière près de dix fois plus rapide (300 000 km/s). De plus, chaque jour les photons qui constituent la lumière dépassent le mur du son sans que cela déclenche le moindre tonnerre (d'applaudissements... décidément, on ne s'extasie de rien de nos jours...). La réponse est donc bel et bien ailleurs.

En fait, dans cette histoire, la vitesse de la lumière n'intervient que dans le décalage « perçu » entre l'éclair et le tonnerre, car en fin de compte, il est faux de dire qu'après l'éclair vient le tonnerre, ces deux phénomènes se produisent au même moment. Simplement, le son se déplaçant moins vite (340 m/s) que la lumière, on perçoit toujours l'éclair en premier puis le tonnerre.

Il faut donc se rapprocher (théoriquement) de la foudre pour mieux comprendre ce qui se passe. Quand l'éclair part, c'est une décharge de quelque 100 millions de volts qui est libérée. L'éclair peut mesurer jusqu'à une vingtaine de kilomètres sur 3 cm de large. A l'intérieur de ces 3 centimètres, la température monte quasi instantanément jusqu'à 30 000 °. Même par ces temps de canicules, on a du mal à s'imaginer ce que 30 000° peuvent représenter. C'est 6 fois la température du soleil à sa surface. L'air qui passe brutalement d'une température « terrestre » de quelques dizaines de degrés à 30 000° degrés se dilate tellement vite que cela fait l'effet d'une explosion. Cet air surchauffé prend prend immédiatement une place bien plus importante et pousse l'air qui l'entoure, une onde sonore est créée, c'est elle que l'on entend. C'est elle le tonnerre.

Plus l'éclair est ramifié et plus le tonnerre « roulera » longuement, au contraire, si ça « claque » c'est que l'éclair a été plus droit... ou plus proche...

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 08:00

Voler a toujours été l'un des rêves de l'Homme. Avec la technologie actuelle, nous y parvenons assez aisément en grimpant à bord de l'une de ces énormes bêtes de métal que sont les avions. Leur poids est un véritable pied de nez à la pesanteur.

L'homme a finalement gagné son défi face à la gravité. Mais contrairement à ce qu'on aurait pu penser au départ, ce défi a été relevé non pas en allégeant encore et toujours le poids des engins volants mais tout au contraire, en augmentant leur puissance et indirectement leur masse.*

Il est loin le temps des tous premiers avions directement issus de la technologie du cerf-volant. Le tout premier d'entre-eux (où en tout cas, considéré comme tel) le Wright Flyer 1 pesait - pilote compris - 338 kg. Et c'était déjà pas mal pour le petit moteur 12 cv qui lui permit en 13 secondes d'un vol mémorable (puisqu'on s'en souvient) de parcourir la distance quasi astronomique de 36 mètres et demi. C'était le 17 décembre 1903. Il n'y a finalement pas si longtemps que ça.

A l'époque, le pilote était couché sur l'aile inférieure, aujourd'hui, et notamment avec l'Airbus A380, c'est la course à la grandeur, tout le confort possible et imaginable est présent.

Le poids n'est évidemment pas le même. L'A380 affiche un maximum sur la balance de 560 tonnes au décollage. L'équivalent de 560 Twingo (famille comprise) ou de 1650 Wright Flyer 1.

Entre l'ancêtre et la dernière folie de l'aéronautique, il y a évidemment 1 siècle de recherches mais aussi tout une gamme d'avions de différentes tailles et de différents poids. Depuis le petit Cessna bi-place qui peuple votre aérodrome local avec ses 750 kg jusqu'aux très classiques A320 de 77 tonnes, ou Boeing 737 de 66 tonnes. Une fois ces données assimilées, on comprend un peu mieux pourquoi la presse a tendance à s'enthousiasmer pour ce géant que représente l'A380.

*(Pour ceux qui auraient envie de me rétorquer qu'on vole aussi avec des engins ultra légers de type ULM, Deltaplane et autres parapentes, je précise simplement que la fédération française de vol libre affiche 31 000 licenciés, Air France revendique de son côté quelque 70 millions de passagers par an et toc!)

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 09:00
Comment je monte ce putain de meuble IKEA?
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 08:00
Pour le troisième mois consécutif, P'tits Rien à doublé en mars le nombre de page vue en un mois. Merci à tous !

Avril ne comptant que 30 jours, il va être dur de continuer sur la lancée...
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 11:21

Merci à C.V. et S.P lecteurs de P'tits Riens pour leur question ! proposez la votre.

Sous ces aspects de question anodine, il s'agit là d'un véritable questionnement existentiel, sur lequel on retombe souvent notamment lorsqu'on essaie de se demander ce qu'il y a après la mort et si la réincarnation est possible. Combien d'être humains ont-il pu nous précéder et passer leur vie sur terre depuis l'apparition de l'Homme ?

Nous sommes actuellement plus de 6 milliards d'humains sur la planète. Un chiffre qui a toujours été en augmentation au fil des siècles. Et la tendance s'est toujours accélérée. A tel point d'ailleurs que certaines thèses farfelues circulent affirmant que la moitié des êtres humains qu'a pu compter la Terre sont vivants à ce jour !

C'est un peu exagéré, comme on va le voir...

Alors reprenons depuis le début... Et d'abord, où trouver le début ? C'est la première des difficultés du calcul. Qu'est ce qu'un homme? Quand est-on passé du singe à l'homme ? (c'est déjà assez compliqué comme ça pour ne pas avoir à compter les singes!) Bref, où placer Adam et Eve...

Il n'y a bien sûr pas de coupure franche entre le singe et l'homme, mais on estime l'apparition de l'Homo Sapiens Sapiens (dernière version déboguée en date paraît-il...) à environ 50 000 ans avant Jésus-Christ. Evidemment, l'INSEE n'existait pas à cette époque et pour la quasi-totalité de ces 52 000 ans d'existence, on ne dispose donc que d'estimations quant à la population de la terre, estimations qui vont parfois du simple au double...

Néanmoins, devant la récurrence de la question, les experts du « Population Reference Bureau » (un organisme d'études démographiques international) se sont quand même risqués à une estimation. Celle-ci fait encore référence, même si elle date de 2002 (on est plus à 5 ans de flou près)

Pour faire le calcul, impossible d'ajouter la population mondiale de chaque année, cette méthode conduirait à compter plusieurs fois les mêmes personnes, ou à ne pas compter certains bébés morts prématurément. Les experts démographes ont donc compté le nombre de naissances (ce qui permet au passage d'exclure Adam et Eve et ôte pas mal de soucis théologique...)

En partant des estimations de la population mondiale à différentes époques, ils ont calculé le nombre de naissances nécessaires pour passer d'une période à une autre.

Vous pouvez lire l'article complet ici.

Au final, 106 milliards d'être humains seraient nés sur la terre. Nous sommes près de 6% encore en vie, on est loin de la moitié, mais c'est quand même énorme après 50 et quelques milliers d'années d'existence.

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 19:35

Merci à B.M, lectrice de P'tits Riens pour sa question ! proposez la votre.

On a tous appris ça d'une manière où d'une autre, le sel empêche l'eau de geler. Dans ces conditions, l'eau de l'océan qui est fortement salée peut elle se figer en glace ?

Il est assez aisé de répondre à cette question en se souvenant de la banquise. Cette vaste étendue lisse et blanche est bel et bien le resultat du gel de l'océan. Pour preuve, la taille de la banquise arctique (autour du pôle nord) fluctue en fonction des saisons. Fin mars, elle atteint son extension maximale en reliant toutes les côtes nord du Canada, de l'Alaska et de la Russie avant de se rétracter pendant l'été.

Donc : l'eau de mer peut-elle geler ? Oui. Une fois ceci dit, on peut peut-être détailler. D'abord effectivement le sel(Chlorure de Sodium), retarde la formation de la glace, l'eau de mer gèle bien en deçà de zéro degré (aux alentours des -2° dans l'eau), car les ions contenus dans le sel (Na+ et Cl-) vont se figer sur les atomes d'hydrogènes et d'oxygènes des molécules d'eau gênant les liaisons qui permettent la formation de la glace (souvenez vous des flocons de neige). En dessous d'une certaine température, le sel ne fait plus effet.

Il existe un phénomène qui facilite la « prise » de la glace dans le milieu pourtant très remuant qu'est l'océan. C'est un phénomène qu'on connaît tous, tellement courant qu'on a oublié à quel point il était surprenant : la glace flotte. Ben oui, comme les glaçons dans un verre de pastis ! Ca nous semble naturel, pourtant connaissez-vous une autre matière qui devient plus légère en devenant plus dure. Alors que la plupart des matériaux se dilatent quand on les chauffe, l'eau se dilate également quand elle refroidit (en dessous de 4°). Occupant plus d'espace avec le même poids, elle devient moins dense que l'eau liquide, elle flotte. Miracle !

Miracle à plus d'un titre. En regroupant les molécules d'eau gelée à la surface, cela facilite la formation de la glace puis de la banquise. De plus, cela préserve toute la vie sous l'eau. Car la couche de glace qui se forme à la surface, isole le reste de la masse liquide dans laquelle les poissons peuvent passer l'hiver. Si la glace ne flottait pas, les lacs en hiver gèleraient du bas vers le haut, ils gèleraient sans doute entièrement, et l'on n'aurait autour de nous que des lacs sans vie. Tout ça parce que H2O a décidé de se dilater en refroidissant.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 12:00

Nouvelle 'petite' découverte sur le net. Un site bien sympathique, même si je n'ai pas pu vérifier toutes les informations données, ça semble sérieux.

www.tatoufaux.com

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